Bafarô (marionnette initiatique), Epreuve Hahnemühle Photorag 308 g/m2, 100 % coton Format 60x90 cm, 1/6 ; L’antilope , Épreuve Hahnemühle Photorag 308 g/m², 100 % coton, Format 42x60 cm, 1/6 ; L’animal aux cornes , Épreuve Hahnemühle Photorag 308 g/m², 100 % coton, Format 42x60 cm, 1/6
Jean-Christian Fleury - Au Mali, vous avez travaillé sur des sociétés d’initiation comme celle des chasseurs, celle des Korèdugaw, des confréries traditionnelles qui, jusqu’à il y a peu, structuraient la vie sociale et religieuses des Bamana. Vous vous intéressez maintenant à la tradition des marionnettes, - Sogobò est le nom usuel des marionnettes au Mali. Cette tradition est peut-être à son tour menacée, au moins dans son esprit. Elle est très ancienne, antérieure au 14e siècle et est liée aux cultures Bamana, Bozo et Malinké. Comment en êtes-vous venus à vous intéresser aux marionnettes ? Comment les avez-vous rencontrées ?
Dany Leriche - Nous les avons découvertes à Ségou, alors que nous étions en train de photographier les Korèdugaw qui sont des sortes de bouffons sacrés qui vont de village en village. C’est plus tard, qu’on a rencontré Yaya Coulibaly et son incroyable collection de dix ou quinze mille marionnettes, certaines très anciennes, d’autres plus récentes. Il y a celles dont il a hérité, celles qu’il a achetées et celles qu’il fabrique lui-même. Il les accumule depuis des décennies et chaque pièce de sa maison en est remplie du sol au plafond.
Jean-Michel Fickinger - Yaya Coulibaly est né entouré de marionnettes. Dans sa famille, on est marionnettiste de père en fils. L’un de ses ancêtres, au 17e siècle, a fondé le royaume Bambara de Ségou et a organisé le système d’initiation des jeunes dans lequel la marionnette avait un rôle important.
J.-C. F. - On peut donc être prince et marionnettiste ?
J.-M. F. - Oui, au Mali, c’est possible. Il est très attaché à ses marionnettes. Une fois, un gamin a cassé le bec d’un oiseau, c’était une pièce ancienne. Yaya ne l’a pas réprimandé. Il est allé la réparer dans son atelier mais j’ai vu qu’il pleurait. C’est quelqu’un d’incroyablement sensible.
D. L. - C’est parce qu’il a vu qu’on s’intéressait aux Korèdugaw, aux rituels traditionnels et que Jean-Michel prenait tout le temps nécessaire pour photographier chaque personne, chaque costume, que Yaya Coulibaly nous a montré sa collection, qu’il nous a autorisés à la photographier, ce qu’il refuse d’habitude. Il nous a aussi livré quelques uns de ses secrets.
Sa maison est un vrai musée mais un musée délabré où habite sa nombreuse famille qui proteste qu’elle manque de place pour vivre. Faute d’espace, la rue où il habite est son lieu de répétition. Il y a des pièces sans toit, comme son atelier où il fabrique les marionnettes et où il entrepose dans des caisses celles qu’il utilise sur le moment. Il arrive ainsi qu’elles soient endommagées par la pluie. Ces caisses sont très belles, elles sont remplies de corps enchevêtrés. On a tout de suite eu envie de les photographier telles que !
J.-C. F.- Ces marionnettes ont une fonction un peu comparable à celle des korèdugaw ?
J.-M. F. – Par leur apparence physique, leur comportement impudent, leurs propos provocateurs, les korèdugaw tournent en dérision les pouvoirs, les normes sociales et même la mort. Alors que les marionnettes ont plutôt une fonction éducative par des voies différentes : accompagnées de musiques, de chansons et de danses, elles offrent la possibilité de mettre en scène des contes ou des fables illustrant un principe moral.
J.-C. F.- Est-ce qu’on retrouve les mêmes marionnettes, les mêmes personnages dans tout le Mali ?
D. L. – Oui, il y a des personnages-types. Et, comme pour la sculpture, il y a des différences de style entre les régions : les marionnettes de Bamako sont différentes de celles de Ségou. De plus, il y a celles que Yaya crée et sculpte lui-même. Mais nous n’avons pas cherché à rendre compte des différents styles de manière exhaustive ni à répertorier tous les personnages. Nous avons obtenu de Yaya qu’il les sorte des caisses où il les conserve et nous avons choisi celles qui nous plaisaient le plus, celles qui nous paraissaient plastiquement les plus intéressantes.
J.-C. F.- Quand il sculpte de nouvelles marionnettes, où trouve-t-il son inspiration ?
J.-M. F. – Il peut se référer à la vie de tous les jours. C’est parfois des personnalités du quartier, c’est souvent des types sociaux : l’élève d’une école coranique avec sa tablette, le jeune homme, la jeune fille, le vieux chasseur, le grand frère. On peut trouver des hommes politiques, par exemple les présidents du Mali ou De Gaulle, les bras levés ; on trouve aussi des célébrités comme Serge Gainsbourg, ou Yaya lui-même avec sa moustache. Il ne recherche pas forcément la ressemblance avec son modèle. On les identifie surtout à travers quelques attributs. C’est quelquefois un animal qui incarne un caractère : le lapin rouge, c’est le méchant, celui qui trompe tout le monde ; le chacal, c’est l’équivalant du loup de nos contes.
J.-C. F.- Je vois un personnage qui a l’air d’être un blanc et qui porte une croix accrochée à son cou.
D. L. - Oui, c’est probablement un religieux. Yaya a déjà représenté des prêtres, même des évêques !
J.-C. F.- Il y a un aspect de critique sociale, voire politique. Beaucoup de gens, chez nous, considèrent les marionnettes comme de simples objets de divertissement destinés aux enfants. Mais il ne faudrait pas sous-estimer la dimension de satire politique qu’avait le guignol lyonnais par exemple ou le rôle culturel des marionnettes siciliennes qui faisaient revivre à un public populaire les aventures mythiques de la littérature chevaleresque. D’ailleurs, comme les marionnettes maliennes, toutes sont inscrites sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
J.-M. F. – Oui, traditionnellement, au Mali, le théâtre de marionnettes est un instrument de critique sociale : au mois de mars, le mois de la jeunesse et du renouveau, il est d’usage de faire le bilan de la gestion du chef de village au cours de l’année écoulée. Les marionnettes vont se prêter à ce jeu. Donc, elles ont leur mot à dire sur la justice, la solidarité, la cohésion du groupe. C’est une école d’intégration du jeune Bamana dans la société. C’est aussi un miroir dans lequel chacun peut se reconnaître, à la fois en tant qu’individu et en tant que membre d’une communauté.
D. L. - Yaya Coulibaly rapporte qu’en 1956, le pouvoir colonial a brûlé de nombreuses marionnettes dont certaines étaient sacrées. Ce pouvoir voyait en elles un élément de l’identité locale, il pouvait donc être potentiellement dangereux. Le théâtre de marionnettes Sogobó est l’héritier d’une tradition multiséculaire. Chacun de ces personnages intervient dans une histoire qui fait partie d’un répertoire. Ces contes, ces fables débouchent sur une morale à plusieurs niveaux, destinée explicitement aux enfants mais aussi aux adultes. Par exemple : un homme est aimé d’une femme assez laide. Elle est attentive à lui, elle le soigne, L’homme va voir Dieu et lui demande d’avoir une femme plus belle. Dieu l’exauce. La femme devient très belle et peu de temps après, elle quitte son mari pour un autre homme.
J.-M. F. - Toutes ces fables morales ont jusqu’à présent formé la jeunesse, lui ont donné des repères. Mais aujourd’hui les jeunes sont plus souvent sur l’internet qu’au théâtre.
J.-C. F.- Justement, est-ce qu’il y a toujours un public pour ces spectacles qui sont aussi des cérémonies ?
D. L.- Il y a encore un public, à la campagne mais aussi à Bamako. Par exemple, la cérémonie de sortie des marionnettes sacrées a toujours lieu tous les sept ans. Yaya Coulibaly est régulièrement invité à des fêtes officielles. Quand il se déplace, c’est avec toute sa troupe, jusqu’à une vingtaine de personnes dont des musiciens. Certains de ses assistants sont spécialisés dans des rôles ; de plus, ils peuvent avoir des fonctions techniques spécifiques comme la peinture des marionnettes, ou leur habillage. Les enfants aiment beaucoup assister à ces représentations. Ça se passe dans un lieu ouvert à tous. Dès qu’ils entendent la musique, les jeunes mais aussi des adultes accourent.
J.-C. F.- Donc, c’est une tradition qui semble encore vivante. Elle n’est pas vraiment en danger ?
J.-M. F. Ce qui est menacé, c’est l’aspect spirituel de cette manifestation. Il y a d’autres marionnettistes au Mali mais je ne sais pas quelle est leur pratique. L’un des disciples de Yaya Coulibaly propose des représentations mais ce sont, semble-t-il, de simples spectacles donnés à l’occasion de fêtes privées.
D. L. - En fait, seuls ceux qui sont initiés peuvent manipuler les marionnettes. Les enfants, les femmes n’ont pas le droit de les toucher.
J.-C.F - Oui, c’est ce qui se passe pour les masques. D’ailleurs, pour l’observateur étranger, il est difficile de situer la limite entre une marionnette habitable et un masque avec son costume qui recouvre le corps. Est-ce que ce sont les personnages représentés qui font la différence ou bien les circonstances au cours desquelles se fait la performance ? Il y a peut-être un aspect plus sacré pour les sorties de masques ?
D.L. – Les marionnettes ont aussi une dimension sacrée, du moins celles qui sont traditionnelles, pas celles à fils qui sont d’importation récente. Elles se répartissent en plusieurs catégories : il y a les marionnettes sacrées qui apparaissent tous les sept ans dans le bois sacré, devant un public d’initiés, au cours d’une cérémonie destinée à protéger la communauté. Il y a les marionnettes traditionnelles liées aux rites agraires. Quand arrivent les premières pluies, elles sont de sortie pour fêter la saison des semailles. De même, après les récoltes, elles jouent à nouveau pour remercier le ciel de ses générosités. C’est l’occasion de faire danser ensemble les hommes et les animaux pour qu’ils scellent leur fraternité. Et enfin, il y a les marionnettes populaires, les plus connues. L’aspect sacré des marionnettes se manifeste aussi lors de leur fabrication : avant de commencer la sculpture, le bois d’où sortira la figure doit être consacré par un sacrifice. Et quand une marionnette est trop abîmée pour être réparée, elle a droit à des funérailles comme un être humain. Comme Yaya Coulibaly le dit lui-même, la marionnette est la manifestation des anciens sur terre, c’est-à-dire qu’elle porte la voix des ancêtres et leur sagesse. Ça a été pour nous une surprise lorsqu’un jour, il a sorti la statue de la divinité protectrice des marionnettes pour lui consacrer un rituel.
J.-C. F. – Il semble que les créations de Yaya Coulibaly répondent aussi à des choix esthétiques. Les marionnettes qu’il crée sont différentes des plus anciennes qui, stylistiquement, sont très proches des masques et des statues Bamana traditionnelles.
J.-M. F. – Oui, il y a un aspect plastique à son travail. Il y a deux ans, il a exposé à l’Institut français de Bamako et il a réalisé toute une mise en scène de ses marionnettes qui, là, étaient immobiles. Il connaît bien la marionnette occidentale : il est venu plusieurs fois au festival international de Charleville, il y a fait des études. Il a exposé ses marionnettes au Metropolitan Museum de New York, à la Fondation Cartier à Paris, il a fait plusieurs fois le tour du monde. Il est cultivé, curieux de tout. C’est un peu un homme orchestre : au cours d’une représentation, il assure la mise en scène, il peut jouer plusieurs personnages, il accompagne les acteurs au tambour, Mais ce qui l’intéresse par-dessus tout c’est de transmettre une tradition et, à travers elle, une éthique. On se demande qui pourra lui succéder. Ses enfants sont dans la troupe mais ils se contentent de manipuler les marionnettes. L’un de ses fils donne des représentations mais ce sont juste des parades pour animer un événement.
J.-C. F. – Pour en revenir à cette exceptionnelle collection qui comporte des pièces remontant au 16e siècle, la logique voudrait que Yaya Coulibaly la lègue au Musée National de Bamako.
J.-M. F. - Deux types de problèmes se posent. D’une part un manque de moyens. Il faut un lieu sécurisé, un gardiennage. De manière générale, les artistes, au Mali, se plaignent beaucoup de ne pas être soutenus par l’État. Ils ne sont pas les seuls. Il y a pour le gouvernement malien des priorités et l’art n’en fait pas partie. Les urgences sont si nombreuses !
D. L. - Il y a peu, il existait une seule galerie de photo, privée, à Bamako. Aujourd’hui, les élèves de l’École des Beaux Arts viennent d’ouvrir un nouveau lieu qui propose des conditions d’exposition parfaitement professionnelles. Parmi eux, certains s’inspirent des marionnettes. J’ai des étudiants qui veulent travailler sur ce sujet. Au Mali, les artistes sont, de manière traditionnelle, situés en bas de l’échelle sociale. Quand on demande à un étudiant en arts plastiques ce qu’il fait et qu’il répond « je suis artiste », on lui dit : Ah, vous êtes musicien » et il ne dément pas car le musicien, bien que situé assez bas dans la hiérarchie sociale est quand même au-dessus du plasticien.
J.-C. F. – Oui, les artistes, les musiciens en particulier, avaient un statut comparable en Europe encore au 18e siècle. Ils étaient au service de leur employeur et mangeaient à la table des domestiques. C’est exactement ce que j’ai pu voir lors de fêtes privées données à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Les musiciens, bien que réputés et respectés, mangeaient les restes des invités en compagnie des serviteurs.
J.-M. F. - D’autre part, il y a en Afrique une conception très différente de la nôtre de ce qu’est un objet comme la marionnette. Pour un Malien, c’est un objet éphémère, voué à disparaitre une fois qu’il a rempli sa fonction. Nous nous heurtons là à une conception de l’objet d’art différente de la nôtre.
J.-C. F.- Pourtant, on entend des gouvernements africains parler de plus en plus de leur patrimoine culturel qu’ils revendiquent comme constitutif de leur identité nationale. Ce qui est d’ailleurs un peu inexact puisque les frontières héritées de la colonisation recoupent assez peu celles des peuples et des cultures traditionnelles.
D. L. - Il y a une prise de conscience et des efforts sont faits. Avec des moyens modestes, le Musée Régional de Sikasso a été créé il y a une dizaine d’années. A Ségou, devrait s’ouvrir bientôt un Musée Régional des Masques et Marionnettes. C’est un projet ambitieux. Il est prévu une salle destinée à montrer des pièces de Yaya Coulibaly. Mais la pratique et la culture de ce théâtre n’est toujours pas enseigné dans les cursus officiels, il n’y a pas de section « Marionnettes » à l’Institut national des arts.
J.-C. F.- Il y a depuis une quinzaine d’années une floraison incroyable de jeunes artistes africains. Ils sont très à l’aise et très actifs dans le milieu de l’art contemporain international. Mais il semble que cela fonctionne moins bien pour des formes d’art plus traditionnelles. Des objets comme les marionnettes ont un statut à la fois d’objet magique, d’outil utilitaire et d’œuvre d’art.
J.-M. F. – C’est cette complexité qui nous intéresse. Nous avons essayé d’en rendre compte. En général, la plupart des photos de marionnettes qu’on peut voir les montrent sur un socle avec un fond noir. Ce sont des objets morts. Or, les marionnettes de Yaya sont très vivantes, elles bougent, elles sont en interaction avec les spectateurs, avec le lieu où elles se produisent. Lors des représentations, elles n’apparaissent pas dans un castelet, devant un décor de fond, elles jouent au sol, sur la terre, des spectateurs peuvent se mêler à elles. Les marionnettistes ne sont pas cachés. Mais nous n’avons pas voulu photographier les marionnettes dans leur contexte matériel. Notre propos n’est pas de faire un reportage. Il s’agit de retrouver dans les images fixes la vie qui les habite lors des représentations. Ce sont des créatures animées dans tous les sens du terme. Et ça passe, paradoxalement, par une mise à distance : celle du studio.
J.-C. F.- Pendant longtemps, les marionnettes ont été plutôt négligées par les collectionneurs occidentaux. Peut-être parce qu’on les considérait comme de simples objets de divertissement. Or, on le voit, elles ne sont pas que cela. En fait, il s’est produit une évolution inverse des mentalités : alors que la tradition des marionnettes était encore très vivante au Mali, les Européens la tenaient pour un spectacle un peu naïf, bon à amuser des peuples qu’ils jugeaient demeurés dans l’enfance. Les amateurs, les collectionneurs découvrent aujourd’hui la beauté de ces figures réalisées par les forgerons bamana ou bozo, et que l’on peut voir dans les galeries d’art premier à Paris ou à Bruxelles. Les spécialistes réévaluent la richesse et la profondeur de cette tradition alors qu’elle ne représente plus, pour beaucoup en Afrique, qu’un simple divertissement. L’urgence, c’est donc de redonner aux Maliens la fierté de leur passé. Ce passé que le colonisateur leur a appris à dévaloriser, ce qui ne l’empêchait pas en même temps de s’extasier sur certaines statues ou certains masques sublimes. Mais le colonialisme n’est pas seul en cause. L’idée de « progrès » linéaire et uniforme, la généralisation du modèle techno-économique occidental au cours des soixante dernières années (c’est-à-dire depuis les indépendances des pays africains), a fait plus pour détruire les cultures traditionnelles que la volonté des colons. S’est ajouté à cela la pression conjuguée de l’islam et celle des évangélistes : en Afrique, on continue de brûler, encore aujourd’hui, des objets relevant de cultes animistes.
D. L. – C’est pourquoi Yaya Coulibaly se sent investi d’une mission, particulièrement envers la jeunesse. Ce qui l’intéresse par-dessus tout c’est de transmettre une tradition et, à travers elle, une éthique. Le Mali traverse une crise profonde et Yaya est persuadé qu’en puisant dans sa culture, le pays peut se régénérer.
J.-M. F. - Il appelle ses compatriotes à retrouver leurs racines et le gouvernement malien à traiter les créations du passé et du présent comme un patrimoine qu’il faut préserver, mais aussi encourager, car c’est un patrimoine vivant. Il le dit et le répète : « Tous les éléments sont dans nos cultures depuis des millénaires pour nous aider à avancer. »
Entretien de Dany Leriche et Jean-Michel Fickinger avec Jean-Christian Fleury
Publication
Sogobò, Le peuple des marionnettes
Dany Leriche et Jean-Michel Fickinger (photographies)
Textes : Jean-Christian Fleury, Salia Malé, Jean-Louis Sagot-Duvauroux
Editions : Édition courante, Édition signée, Édition prestige #1, Édition prestige #2, Édition prestige #3, Édition prestige #4, Édition prestige #5
Livre relié : Format : 21 x 30 cm à la française, 144 pages imprimées en quadri sur papier couché classique 170 g, Couverture pelliculée mate.
Site : https://www.dljmf.org/home.html
Vu à
Hélène Aziza
19 rue Paul Fort
Paris 75014
du 26 novembre au 17 décembre 2023